Sarthe : Les parents signalent la disparition de leur fille, ils ont dissimulés le corps dans un container.

Où et quand : Mercredi soir sur le parking du McDonald's de Saint-Saturnin dans la banlieue du Mans.

Suspect : Les parents  d’une famille de  cinq enfants.

Victime : Marina, 8 ans.

Mode opératoire : Mercredi soir, l'homme donne l'alerte, indiquant que sa fille de 8 ans a disparu. Jeudi soir, le père est placé en garde à vue et admet  avoir inventé l'histoire de disparition. «Assez rapidement, lorsque les gendarmes lui ont pointé les incohérences, il en est venu à dire que l'enlèvement était imaginaire».L'enfant, maltraitée depuis de nombreux mois, «a subi une scène de violence début août puis a été placée dans la cave».La mère a retrouvé Marina inanimée. Il s'agit «principalement de coups portés à la main», mais il y a des «actes particulièrement brutaux».Pendant les semaines qui suivent, les parents essaient de dissimuler le corps. L'enfant a ensuite été placé dans un congélateur dans cette même cave, puis dans un container «dans lequel le père a coulé plusieurs kilos de béton».

Résultat : «Le père a indiqué qu'il l'avait mise dans un coffre», placé ensuite dans un «container» situé «dans un entrepôt dont pouvait disposer l'entreprise de déménagement où il travaillait». Suivant ces indications, les enquêteurs ont retrouvé le corps de la petite fille. «Selon lui, elle serait morte début août» de «causes naturelles».

Motif : La procureure n'a pas dévoilé les explications du père, conservant un certain nombre d'éléments d’enquête confidentiels pour les confronter à la mère qui a été placée en garde à vue. Le parquet du Mans avait eu un signalement de maltraitance et 'un médecin «avait examiné la petite fille et relevé un certains nombre de traces... des hématomes». Mais selon elle, «les gendarmes qui ont entendu l'enfant avaient trouvé ses réponses cohérentes. Elles disaient là, je suis tombée dans l'escalier, là à cause de mon chien...».

Informations complémentaires : Les parents ont été mis en examen samedi pour homicide volontaire sur mineur de 15 ans, séquestration, violences habituelles sur mineur par ascendant et dénonciation de faits imaginaires.

Sources : AFP/ Le Parisien.fr S.M. | 10.09.2009

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